Arrêtons de gaspiller l’argent des éleveurs de chevaux de sport et contribuables d’Aquitaine…

Lors de sa création en 2009, la FEDECSA s’était engagée à avoir un programme d’actions en faveur de ses éleveurs, ce qu’elle a fait.

Elle était l'émanation par le vote des éleveurs de l'ADECSA (dissoute depuis conformément aux engagements pris) et des cinq syndicats départementaux (Dordogne, Gironde, Landes, Lot et Garonne et Pyrénées Atlantiques) qui avaient accepté et voté la dissolution de leur association régionale, la FE3ASF devenue moribonde en une nouvelle fédération aussi transparente que démocratique, la FEDECSA avec à cette époque le soutien absolu des présidents des associations nationales de race, l’ANSF et l’ANAA.

Si le président de l’ANSF a immédiatement reconnu la FEDECSA et ne l’a jamais désavouée comme seule association régionale, le président de l’ANAA a fait volte face, et en redoutable politicien a fait maintenir la FE3ASF et, pour empêcher la FEDECSA de rentrer au Conseil des Équidés d’Aquitaine, a crée une nouvelle association, l’AECA,  regroupant des équidés de toutes races où les ânes sont majoritaires et président donc !

Bien sûr en 2010 et 2011 la FE3ASF et l’AECA ont touchés de la région Aquitaine et du fond EPERON de substantielles subventions, distribuées à fonds perdus, puisque ces deux associations n’ont eu aucune action, en tout cas en faveur des éleveurs de chevaux de sport, et comble des combles, les dirigeants de ces deux associations sont aujourd’hui fâchés et s'écrivent des lettres que même Info Jac ne veut pas publier !

La FEDCSA quant à elle, ne touchant aucune subvention, et certains de ses éleveurs privés des primes de concours par l’IFCE, au bénéfice de la moribonde FE3ASF, avec ses fonds propres a réussi l’exploit d’organiser ses concours régionaux d’élevage, seuls reconnus par l’ANSF, des stages de juges et en 2012 l’organisation d’une vente aux enchères publiques de chevaux de sport !

Le président de la FEDECSA et son Conseil d’Administration, ont été élu de façon parfaitement démocratique (un éleveur = une voix), et en 2011, l’IFCE a nommé un médiateur en la personne de Bruno Pourchet, pour sortir l’Aquitaine de l’ornière dans laquelle elle s’était embourbée.

Ce médiateur, après avoir consulté toutes les parties, a proposé une élection générale où tous les éleveurs aquitains, sans exception, pourraient s’exprimer à travers un vote.

L’IFCE refusa cette élection, souhaitant probablement que l’Aquitaine s’embourbe un peu plus !

Mais la SHF ayant l’obligation par ses statuts d’avoir comme membre l’association  régionale d’Aquitaine, qui ne l’est pas, est en infraction avec la loi, ce qui fait un peu désordre pour une association mère, reconnue d’utilité publique !

Alors, il semblerait qu’elle veuille à son tour, organiser une élection régionale.

La FEDECSA n’y voit, à priori, pas d’inconvénient, si ces élections se déroulent de façon parfaitement démocratiques, à savoir une voix pour chaque éleveur aquitain.

Anecdote curieuse, la SHF conteste les statuts de la FEDECSA où le président est élu séparément du conseil d’administration par l’ensemble des éleveurs comme le président de la république est élu séparément des députés !

On a vu où ce système a mené les IIIème et IVème républiques et l'on imagine mal aujourd'hui l’Assemblée Nationale élire le président de la République !