Bernachot fossoyeur de l’ANAA !
Après avoir mené en 25 années de mandat à la tête de l’ANAA la race Anglo-arabe où elle en est : plus de 60% de naissances en moins ces cinq dernières années, disparition de l’AA des classements de la WBFSH (32ème en CSO, 15ème en complet) ; M. Bernachot va-t-il parvenir à la disparition de l’ANAA elle-même ?
Nous aurons la réponse dans un mois.
En effet, il y a un an la Cour d’Appel de Pau lui faisait injonction de communiquer le montant des frais qui lui avaient été forfaitairement (sans justificatif) remboursés par l’ANAA sous astreinte de 500 € par jour de retard (15.000 € par mois, 180.000 € par an).
M. Bernachot se refusait à satisfaire à cette injonction par diverses manœuvres dilatoires obligeant la poignée de membres de l’ANAA ayant entrepris cette procédure pour sauver leur association à saisir à nouveau la Cour.
Celle-ci, dans un arrêt du 28 mars dernier, a bien confirmé que M. Bernachot n’avait pas satisfait à son obligation et lui a donné un sursis d’un mois pour fournir les renseignements demandés sous peine d’une même astreinte de 500 € par jour de retard.
Il faut savoir que pour l’année 2010, M. Bernachot a reconnu avoir perçu de l’ANNA la somme de 36.272 € en remboursement de ses frais forfaitaires, soit trois fois le SMIC net. D’aucun pourraient se demander s’il ne s’agit pas là d’un salaire déguisé qui échappe de ce fait au paiement des cotisations sociales et de l’impôt sur le revenu.
Mais au moins en a-t-il fait état.
Pourquoi refuse-t-il donc de donner le chiffre pour 2009. Est-il si considérable qu’il en devient inavouable ? Certains parlent de 100.000 € !
Si le chiffre est vrai, s’agissant d’argent public, on comprend la réticence de M. Bernachot à le dévoiler.
Rendez-vous dans un mois, soit nous aurons le chiffre, soit les requérants poursuivront la liquidation des astreintes et par ricochet celle de l’ANAA.
Pour sauver sa tête M. Bernachot sera alors parvenu à la disparition de l’ANAA comme il y est presque parvenu pour la race Anglo-arabe avec la complicité d’un certain nombre de membres des Haras Nationaux et du Ministère de l’Agriculture qui l’ont couvert, voire encouragé, dans sa gestion désastreuse (pour la race, pas pour lui) de cette association dont les administrateurs portent aussi une grande responsabilité.