Fernand Leredde un homme hors du commun, de la dictature à la sagesse….

 

Fernand Leredde, en dehors de ses immenses qualités d’éleveur et d’homme de cheval, que tout être censé ne peut que lui reconnaître, a une personnalité hors du commun.
 
Brillamment intelligent, beaucoup plus sensible qu’il ne veut bien le laisser paraître, charmeur comme un florentin, aussi autoritaire qu’un dictateur, Fernand Leredde a toujours dominé et maitrisé les gens de son « milieu » comme les chevaux, sans qu’ils s’en rendent compte, et à tel point, que pour lui, ça devenait un jeu.
 
Assez proche de François Mitterrand dans son raisonnement intellectuel, machiavélique à ses heures, il a parfaitement compris la nécessité d’une cour autour de lui, qu’il ferait agir dans ses choix épineux, comme il le voudrait, lui restant à la place qu’il choisirait afin de pouvoir toujours rebondir.
Il aurait vraisemblablement fait un parfait joueur de rugby.
 
Comme beaucoup, la maladie ne l’a malheureusement pas épargné.
Une première maladie aussi courante que dure, un cancer, qu’il a affronté avec courage et détermination.
 
Un second pépin, où il a perdu provisoirement ses facultés intellectuelles et s’est vu devenir un « légume ».
Cet incident l’a fait réfléchir sur toutes les carences de sa vie privée, occultée par cette vie essentiellement publique.
 
C’est avec beaucoup de sagesse, mêlée à une humilité pudique que Fernand aujourd’hui aime parler de sa façon d’imaginer l’avenir, « le grand », un vrai mystère et un vrai casse tête, de réaliser enfin, tout l’essentiel qu’il avait oublié, et de laisser sur le bord de la route tout ce qui finalement est secondaire.
 
Une fois de plus cet homme m’aura marqué ; qu’on l’aime ou pas, il ne peut pas vous laisser indifférent, et jusqu’à la dernière minute il captera notre affection.
 
 
Fernand Leredde