Jeudi 13 octobre 2011, réunion du Comité d’Engagement du Fonds Éperon.
A la suite de l’article d’Infos « Jac déchainé » concernant les Fonds Éperon attribués à l’ANAA, il nous a été demandé des éclaircissements sur cette attribution de fonds publics pour le moins obscure.
Bien sûr c’est notre rôle de les éclairer
Demain, jeudi 13 octobre, a lieu une réunion du Comité d’Engagement du Fonds Éperon chargé de se prononcer sur les demandes de financement de l’ANAA, et Infos « Jac déchainé » vous en a sélectionné deux :
1. Acquisition d’une pompe pour la carrière de Sames Valorisation.
Cette carrière, soit dit en passant, a déjà bénéficié des largesses du Fonds Éperon, alors qu’elle est située sur un terrain appartenant à la Mairie de Sames, parcelle qu’aucune convention ni bail ne lie à l’ANAA ou à tout autre organisme, privé ou public… Mais revenons à la pompe…
Où l’ANAA va-t-elle puiser l’eau pour arroser la carrière de Sames avec sa pompe toute neuve ? Mystère !
Si Jean Giono était encore de ce monde, il pourrait écrire un roman tragique et grotesque d’un petit village du bord de l’Adour, nommé Sames.
A défaut, c’est aux lecteurs d’Infos « Jac déchainé » que nous informons de la probable spoliation du droit de pompage dans l’Adour de Gabriel Pons, 84 ans, père du regretté Joël Pons, cavalier olympique de concours complet, et de Gilles Pons, cavalier international de complet et vice-président de la Fédération des éleveurs d’Aquitaine.
A eux d’essayer de trouver, puisqu’une enquête de gendarmerie est en cours, à qui profite le « crime » !
2. Acquisition d’un parc d’obstacles stationné au Haras de Tarbes et nécessaire à l’ANAA pour organiser des stages destinés aux cavaliers amateurs.
Avec quelle colère les professionnels du cheval des régions Midi-Pyrénées et Aquitaine vont-ils apprendre que les Fonds Éperon vont permettre à une association nationale de race d’exercer des activités concurrentielles qui relèvent de leur fonds de commerce, déjà menacé par l’augmentation de la TVA !
Le Comité d’Engagement du Fonds Éperon veut-il achever les professionnels du Sud-Ouest et leurs salariés par une action innovante de déstructuration de la filière ?