Pourquoi Infos « Jac déchainé » ne peut pas soutenir la candidature de Marc Damians à la présidence de la SHF ?
L’homme au premier abord, parait consensuel, discret, aimable, dévoué même, alors qu’il est en réalité dévoré par une avidité de « pouvoir » sans limite !
Mais ce ne sont certainement pas des qualités suffisantes pour prendre en main la nouvelle association mère de notre filière au moment où l’État se désengage et où il va falloir à la tête de celle-ci un homme énergique, imaginatif et combatif pour combler par des capitaux privés le déficit croissant des subventions d’État ou des fonds Éperon, dans l’intérêt supérieur de tout le monde du cheval de sport.
Quel est le bilan du président Damians ?
Sur le plan financier, les frais de fonctionnement représentent un pourcentage beaucoup trop important par rapport à celui de l’argent distribué ; ce dont tout le monde se plaint !
Les éleveurs, les propriétaires et les cavaliers ont tous en tête les dépenses somptuaires engagées à la grande semaine de Fontainebleau, où une multitude de gens, peu ou pas concernés, sont royalement traités à déjeuner et autres ; or tout cela représente un coût !
Sur le plan de la gestion des jeunes chevaux, les innovations quelques peu hasardeuses du président Damians se sont révélées catastrophiques :
Par exemple, Infos « Jac déchainé » s’était, à partir d’un argumentaire très précis, formellement opposé au TDSO qu’il avait baptisé le « Tsunami De Sauts d’Obstacles ».
Le président Damians s’est entêté pendant deux ans, et vu les contestations de cette malheureuse expérience, le TDSO a finalement été condamné à mort, pour être remplacée par une nouvelle réforme des 4 ans, dont la pérennité ne semble pas davantage assurée !
Sur son programme, ce que l'on peut dire c'est qu'il ne l'a pas publié parce qu'il n'en n'a pas, et comment peut on se présenter à un poste aussi important sans programme ?
Le président Damians qui se veut être un homme de consensus, à telle enseigne que dans ce qui devrait être une élection démocratique, le consensus a absorbé toute opposition, tout débat et donc tout choix par le fait de listes uniques pour les candidats socioprofessionnels, ce qui assure aux candidats des listes proposées d’être obligatoirement élus même s’il n’y avait qu’une voix par liste.
Cela ressemble furieusement à des élections qui n’ont de démocratiques que le nom.
Et quand on voit la façon dont le président Damians a géré le dossier de la représentation de l’Aquitaine auprès de la maison mère et le piège dans lequel il s’est laissé prendre (sans doute par souci de « consensus ») on est en droit de se demander si poussé à ce point là, le « consensus » ne finit pas par ressembler à de la combine, de la manipulation, voire de l’abus de pouvoir !
La vérité est que le président Damians a 74 ans, âge certes respectable, mais sûrement pas adapté aux enjeux de demain !
Lors de son dernier référendum qu’il a perdu en 1969, De Gaulle n’avait il pas interpelé la France, avec cette phrase : « Après moi la chienlit » !
Et pourtant, dans la foulée, Georges Pompidou avait été triomphalement élu au suffrage universel direct avec plus de 58% des voix, score inégalé ni même approché sous la cinquième république, sauf l'épisode malheureux de 2002 opposant Jacques Chirac à l'extrême droite.
Mais sans doute pour le président Damians : partir c’est mourir un peu.
