Quand les chiens aboient, la caravane passe… Le déculotteur, déculotté…
Manifestement la société Lastik s’est sentie attaquée dans Infos « Jac déchainé », à tort ou à raison, et a décidé de réagir par l’intermédiaire de son avocat, Maître Gilles Giguet du Barreau de Tarascon dans les Bouches du Rhône.
Les propos d’Infos « Jac déchainé » n’étant nullement diffamatoires, Maître Gilles Giguet a choisi comme défense l’intox et la menace, en adressant directement à Jacques Grandchamp des Raux une lettre recommandée avec AR, sans respecter la déontologie qui aurait voulu qu’il lui demande dans un premier temps le nom et les cordonnées de son Conseil, et que dans un deuxième temps il adresse au Conseil un courriel, ce qu’il n’a pas fait.
Jacques Grandchamp des Raux n’ayant ni l’habitude d’écrire n’importe quoi, ni celle de se laisser impressionner par des menaces non justifiées, mais qui aurait pu commettre une erreur, « errare humanum est », a demandé à Maître Gilles Giguet des pièces justificatives qu’il n’a bien sûr jamais pu obtenir, avec comme objectif de pouvoir publier un rectificatif qui ne pourra donc malheureusement pas être publié !!!
C’est donc dans un souci de clarté qu’Infos « Jac déchainé » publie l’échange de courriels avec Maître Gilles Giguet.
Vendredi 13 août 2010, envoyé en recommandé avec accusé de réception
Monsieur,
Je suis le Conseil de la société LASTIK, société spécialisée dans la fourniture et la réalisation de sols équestres de qualité.
Comme vous le savez, celle-ci a réalisé une carrière à SAMES (64) suite à un appel d’offre de l’ANAA qu’elle a emporté face à diverses entreprises concurrentes.
Cette carrière a été réceptionnée ainsi que d’autres équipements le 2 août dernier.
Elle est parfaitement conforme au cahier des charges fixé, en ce inclus l’arrosage intégré.
Aussi ma cliente est-elle particulièrement affectée par la publication sur votre site www.harasdesjac.com d’articles portant atteinte à son honnêteté et son professionnalisme.
Ainsi lorsqu’on peut lire dans la rubrique actualités politiques de « Jac déchaîné » :
« On comprend difficilement pourquoi ce concours n’a pas eu lieu à Sames (64) avec sa nouvelle
magnifique carrière qui aurait coûté plusieurs centaines de milliers d’Euros
Peut-être est-ce à cause d’un manque de sable, la rumeur faisant courir que certains camions
auraient été déviés sur le club de Biarritz, ou à cause d’un manque d’arrosage, aucun système
n’ayant été prévu à l’exception de la tonne à eau ! »
(In concours régional des mâles anglo-arabes de 3 ans à Pau, 4 Août 2010, triste à mourir…)
Elle est alors directement et injustement mise en cause ainsi que son client, le centre équestre de BIARRITZ.
Elle l’est également lorsque, la comparant à « Toubin-Clément maître orfèvre en la matière », vous indiquez que le coût de la carrière « doit avoisiner plusieurs centaines de milliers d’Euros » (in Sames valorisation, la gabegie de fonds publics…), alors que si LASTIK a emporté le marché c’est qu’elle est vraisemblablement moins distante que ses concurrents.
La société LASTIK a fourni, et bien fourni, une prestation qui, techniquement, pénalement, financièrement, ne saurait être sujet à critique ou polémique (et surtout pas en vertu d’une rumeur » !).
Elle est prise à partie dans un litige qui ne la concerne pas.
Aussi, je vous demande de cesser ces mises en cause directes ou indirectes à l’encontre de ma cliente et retirer de votre site les articles susvisés.
En tant que de besoin et comme me le dictent mes règles déontologiques, je vous laisse le soin de remettre la présente à l’un de mes confrères.
Je vous prie de croire, Monsieur, en l’assurance de ma considération distinguée.
Gilles GIGUET
À l’attention de Maître Gilles Giguet, mardi 07/09/2010 20:06
Maître,
J’ai bien reçu votre courriel en date du 13 août 2010, que j’ai lu avec la plus grande attention et qui s’apparente à une véritable menace !
Je vous remercie de bien vouloir me communiquer les pièces justifiant de l’appel d’offres dont vous faites état pour la carrière de Sames, la copie de la facture de cette carrière, ainsi que le paiement du sable livré par la société au club hippique de Biarritz.
Dès réception je ne manquerai pas de publier un rectificatif sur mon site Internet.
A moins bien entendu que vous ne préféreriez que je publie votre lettre et ma réponse.
Veuillez agréer Maître l’expression de mes meilleurs sentiments
Jacques Grandchamp des Raux
Maître,
Le 07/09/2010 je vous répondais à la lettre de menaces que vous m’avez adressée en date du 13/08/2010.
Vous ne semblez pas avoir cru bon devoir répondre à mon courriel.
Sans réponse de votre part, je publierai votre lettre, et les miennes et adresserai au bâtonnier de Marseille, maître Dominique MATTEI, un courriel relatant votre non respect de la déontologie.
Veuillez agréer Maître l’expression de mes meilleurs sentiments
Jacques Grandchamp des Raux
Mercredi 15 septembre 2010 09:10
Monsieur,
Il vous a fallu plusieurs semaines pour réagir à mon courrier.
Accordez à mes clients quelques jours pour analyser votre réaction.
Gilles GIGUET
Mercredi 15/09/2010 10:17
Vous n'aviez en aucun cas à m'adresser directement ce type de courriel, mais deviez me demander le nom de mon conseil à qui vous auriez écrit.
Ce procédé, bafouant la déontologie, est indigne d'un avocat, et vous savez très bien toutes les conséquences que cela peut entraîner.
Vous avez voulu me menacer, l'effet est raté, peut être aurez vous le culot de me poursuivre en diffamation, ce que je ne crains absolument pas, bien au contraire.
Je pars en déplacement vendredi soir, et si vous n'avez pas répondu à mon premier courrier, j'agirai sur internet comme je vous l'ai indiqué.
Jacques Grandchamp des Raux
Jeudi 16/09/2010 10:26
Monsieur,
Mes clients n'ont, eux, ni le temps ni l'argent à consacrer à des procédures et des polémiques inutiles.
Il n'y a donc aucune difficulté de notre point de vue à ce que vous publiez si vous le souhaitez le courrier que je vous adressais le 13 août dernier (sous réserve que vous en reproduisiez fidèlement les termes).
Quant à vos leçons de déontologie, je vous laisse le soin de relire les dernières lignes de mon courrier du 13 août puis de lire un bon manuel sur la question ou d'interroger l'un de mes confrères.
Je vous prie de croire, Monsieur, en l'assurance de ma considération distinguée.
Gilles GIGUET