Réponse à l’article de Philippe Martin dans « Le Cheval »

 

Monsieur,
 
Quand arrêterez-vous de semer la « discorde » ?
Vous voulez donner l’impression d’être le sauveur de l’élevage français en entretenant une hypocrisie sans limite.
Vous vous êtes servi de Fernand Leredde pour exister, alors que vous n’avez été que son homme de paille !
Vous vous êtes fait jeter de partout, de la Normandie à l’Aquitaine où vous n’avez fait qu’activer la division en soutenant des gens peu recommandables, tel Jean Marie Bernachot, aujourd’hui aux prises de la Justice, et sans vouloir rencontrer Pierre Ader, aujourd’hui le seul président élu démocratiquement en Aquitaine !
Vous êtes président de la FENECSO, et avez dans votre association des membres qui n’ont plus aucune raison d’y être, telle la FE3ASF, alors qu’une nouvelle association régionale, née le 25 avril 2012, seule représentant la SHF en Aquitaine, n’en fait toujours pas partie !
 
Vous n’êtes qu’un opportuniste qui ne cherche que le pouvoir, pouvoir que les éleveurs ne veulent pas vous donner !
Vos propos sur Paul de Laurens de Saint Martin sont totalement erronés ; il n’a jamais agi contre sa hiérarchie (ça n’était pas le style de la maison à cette époque), mais au contraire il a sauvé les Haras Nationaux, la France n’ayant plus de débouchés pour le cheval de guerre, ou le cheval de travail, l’armée étant motorisé, et l’agriculture en prenant le chemin !
Quant au futur Président de la Société Mère, « s'il devait être Yves Chauvin », vous n’en voulez pas, et restez amer d’avoir été battu aux élections de l’ANSF !
 
Croyez le bien, les éleveurs n’ont pas besoin de vos méandres pour exister !
Nous élevons des chevaux et les vendons ; la surproduction est enfin finie, la sélection est en place, à nous de bien gérer !
Comme beaucoup d’éleveurs professionnels, je n’attends pas de la filière les différentes aides, telle la prime aux naisseurs, pour équilibrer mon bilan, même bien sûr si je ne cracherais pas dessus !
Vous avez soutenu, de façon inconditionnelle et sans le moindre scrupule, l’ANAA qui ne redistribue aux éleveurs que moins de 10% de ce qu’elle touche en subventions et fonds EPERON, la vraie source des problèmes judiciaires de Jean Marie Bernachot qui s’est octroyé, sans l’aval de son assemblée générale, des frais forfaitaires mirobolants !
Par contre j’attends de la filière que l’argent public qu’elle touche revienne aux éleveurs, que le système de formation des jeunes chevaux soit moins onéreux et plus efficace, que la filière arrête de faire de la politique politicienne, mais qu’elle soit en action, et non en « belles paroles stériles », au service des éleveurs.
J’attends surtout que la démocratie s’installe, que les présidents d’associations n’aient le droit de ne faire que deux mandats, comme le président de la République, que les cooptés soient définitivement supprimés.
Qui imaginerait des cooptés pour les élections nationales, présidentielles, législatives, ou municipales ?
Ainsi nous éviterons beaucoup d’abus !

 

Haras des Jac