Sames valorisation, la gabegie de fonds publics…

Nous arrivons, ce mardi 6 juillet 2010, à Sames sur les bords de l’Adour à la frontière du pays basque et du Béarn, dans cette ravissante petite bourgade de quatre cent âmes où jouxtent quatre propriétés :
1. Le centre technique des Haras Nationaux
2. La magnifique installation de Sames Valorisation
3. Le centre équestre de Gilles Pons
4. La somptueuse villa du président de l’ANAA
Nous avons fait voiture commune, trois des juges dont le jugé référent de l’ANSF en Aquitaine, pour venir juger le concours d’élevage de Sames réservé aux chevaux de 2 et 3 ans selle-français et anglo-arabes qui devait se dérouler dans les installations de Sames Valorisation qui vient de s’enrichir d’une magnifique carrière « Lastik », toute neuve, jamais utilisée dont tout le monde pensait qu’elle serait construite par Toubin-Clément, maître orfèvre en la matière, qui paraît-il a été sollicité mais n’a pas donné suite pour des raisons tenues secrètes et dont le coût doit avoisiner plusieurs centaines de milliers d’euros.
Et là quelle surprise, les installations de Sames Valorisation sont bouclées.
Pour comprendre, il faut savoir que Sames Valorisation, sous contrôle d’un administrateur judiciaire, réunit quatre associations : l’ANAA, l’association des éleveurs du bassin de l’Adour, l’association des éleveurs des Landes et la FE3A, et que ses installations sont à la disposition des éleveurs de ces associations pour l’organisation de manifestations équestres.
Cette année l’association des éleveurs des Landes avait naturellement loué les installations de Sames pour organiser leur concours, et coup de théâtre, sur ordre de Jean-Marie Bernachot, cette location a été au dernier moment annulée, avec pour seul motif, que des membres de l’ANAA avaient déposé une plainte pénale contre lui.
Jean Marie Bernachot, qui a encore l’entier soutien de l’IFCE, serait il propriétaire des installations de Sames Valorisation, financées par des fonds publics ?
Tout le monde a été offusqué.
Il faut savoir que Virginie Chaperot Reggazzaci, présidente de l’association des éleveurs du bassin de l’Adour, avait attaqué (et perdu) pour incompétence le centre technique des Haras Nationaux de Sames, et Jean Marie Bernachot, voisin de quelques centaines de mètres, préfère faire saillir ses juments à plusieurs centaines de kilomètres, vraisemblablement pour les mêmes raisons que Virginie Chaperot Reggazzaci.
On aurait tous eu envie d’entonner :
« Nos chevaux sont anglos, Bernachot nous donne zéro, mais charité bien ordonnée commence par soi-même ».
Heureusement Gilles Pons offrit l’hospitalité de ses installations pour ce concours d’élevage qui s’est déroulé dans de très bonnes conditions techniques et humaines, dans l’application la plus stricte du cahier des charges de l’ANSF et de l’ANAA…

Infos "Jac déchainé"